Ophélie Brancq maroquinière, créatrice de la marque Utopia Cuir à Valmeinier

 

Ophélie, pourquoi venir au Salon de l’Artisanat Mauriennais ?
« J’ai trois ans d’activité à Valmeinier, alors j’ai dit oui au salon pour promouvoir ma marque et mes produits. Je veux montrer que, pas très loin de chez vous, à Valmeinier, une maroquinière artisanale réalise des objets utiles et originaux et répare vos cuirs abîmés. »

Racontez-nous votre parcours…
J’ai un BEP métier du cuir et je me suis formée dans les métiers du luxe chez Louis Vuitton. Ensuite j’ai créé mon entreprise et déposé ma marque : Utopia Cuir. Hors tannage je fais tout, de A à Z.

Quels produits fabriquez-vous ?
Des sacs à main, ceintures, portefeuilles, trousses de toilette, trousses d’écolier, mais aussi des bijoux : bracelets, colliers, boucles d’oreilles… Je diffuse une vingtaine de modèles qui se déclinent en couleur et donc en aspects différents. Je fabrique au printemps et je vends l’été, et à Noël.

Qu’est-ce qui vous distingue ?
Je travaille des cuirs souples, ce qui me permet de proposer des produits ayant beaucoup de finesse et de fantaisie. C’est ma marque de fabrique. Je propose également des créations de bijoux sur mesure.

Comment diffusez-vous vos produits ?
Sur ma page Facebook et mon site Internet. Je vends surtout en filière courte, sur les marchés de Maurienne, l’été, 7 jours sur 7.

Fière d’être une entreprise mauriennaise ?
Ben oui, je viens de l’île d’Oléron... :) J’ai trouvé ici un public accueillant et fidèle. Touristes ou habitants, les gens sont assez sensibles à mes créations. Ils ont conscience du travail réalisé.

Quels liens tissez-vous avec le territoire ?
Des racines ! J’aime l’océan et la montagne, et j’aime les villages de Maurienne et leur marché, comme celui de Bramans. Mon activité s’y est très bien inscrite.

Le développement durable selon vous ?
Je m’efforce d’acheter des cuirs dans la région. Ces cuirs sont tannés en France. La méthode utilisant des tanins végétaux ne laissant pas d’empreinte sur l’environnement a ma préférence. Ensuite, je n’ai quasiment pas de déchets. Je fais d’abord des sacs, puis des porte-monnaie ou des portefeuilles, avec les chutes je fais des bracelets, puis des boucles d’oreilles et à la fin des supports pour mes bijoux. Et s’il me reste quand même des chutes, je les offre à des associations de loisirs créatifs.

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